Tes bras, chéri à moi, étaient jusque-là mon seul refuge
Noués autour de ma hanche, ils ne se sont jamais repliés
De peur d’être engourdis ou de crainte d’être transis
Je n’avais à les réclamer, ils m’étreignaient de façon délibérée
Te souviens-tu ?
Ce bonheur au quotidien, renouvelé, était pur et illimité
C’était ma chance, mon cadeau et mon plus grand destin
Comme ces peluches, tes préférées, qu’un jour tu m’as données
Tu gardais mon cœur au chaud, sans jamais te décommander
Te rappelles-tu ?
A présent, tout n’est que souvenirs, regrets et remords,
Je pleure ces bras aimants qui ne me voulaient aucun tort
Même privée de ta tendresse, je ne daigne te comparer
À d’autres qui me tournent vite le dos, pour mieux rêver
Où es-tu ?
Je regrette ces réveils agrémentés de baiser pur tel une rose
Qui vient naturellement, sans appel ni rien, comme de la prose
Tu étais mon doudou et je t’ai aimé plus que moi-même
Je rêvais de passer ma vie avec toi, il n’y avait point de dilemme
M’entends-tu ?
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