Le blog de timie (l'avatar d'une jeune fille en fleurs et en pleurs qui s'enivre d'un amour empoisonné)




Tes bras, chéri à moi, étaient jusque-là mon seul refuge

Noués autour de ma hanche, ils ne se sont jamais repliés

De peur d’être engourdis ou de crainte d’être transis

Je n’avais à les réclamer, ils m’étreignaient de façon délibérée

 

Te souviens-tu ?

 





Ce bonheur au quotidien, renouvelé, était pur et illimité

C’était ma chance, mon cadeau et mon plus grand destin

Comme ces peluches, tes préférées, qu’un jour tu m’as données

Tu gardais mon cœur au chaud, sans jamais te décommander

 

Te rappelles-tu ?


 



A présent, tout n’est que souvenirs, regrets et remords,

Je pleure ces bras aimants qui ne me voulaient aucun tort

Même privée de ta tendresse, je ne daigne te comparer

À d’autres qui me tournent vite le dos, pour mieux rêver

 

Où es-tu ?

 




Je regrette ces réveils agrémentés de baiser pur tel une rose

Qui vient naturellement, sans appel ni rien, comme de la prose

Tu étais mon doudou et je t’ai aimé plus que moi-même

Je rêvais de passer ma vie avec toi, il n’y avait point de dilemme

 

M’entends-tu ?

 

Lun 23 fév 2009 Aucun commentaire